Satellites de surveillance de la terre
Les satellites à orbite basse (LEO) utilisent les bandes visibles, NIR et SWIR pour surveiller de nombreux aspects de l’environnement, p. ex. la santé des exploitations agricoles, forêts, cours d’eau, lacs, baies et mers. Mesurer la pollution de l’air, détecter des fuites de méthane et surveiller les autres gaz à effet de serre sont devenus des métriques importantes pour faire face aux changements climatiques. Les vibrations moléculaires créent des bandes d’absorbance puissantes à des longueurs d’ondes clés dans les plages NIR et SWIR, créant ainsi des signatures spectrales détectables par des spectromètres d’imagerie ou par des imageurs multi-spectraux et hyper-spectraux (HSI).
Par exemple, on peut utiliser les images de la surface de la terre dans deux ou trois bandes spectrales pour détecter les fuites de méthane en raison de la forte absorbance de CH4 à 1 666 nm (1,666 µm). Il y a un léger chevauchement avec l’absorption d’eau ou de CO2 dans cette bande de longueur d’onde. La comparaison de cette image avec celle d’une bande sans forte absorbance révèle la présence de méthane.
Avec l’émergence de nanosatellites à faible coût, leur préparation pour des durées de mission de seulement 3 à 5 ans réduit les exigences à l’égard de composants résistants aux radiations, ce qui les rend viables pour les satellites LEO pour l’utilisation d’imageurs terrestres. Parlez de votre application de surveillance de la terre avec Princeton Infrared Technologies, Inc. (PIRT) afin de comprendre comme utiliser le PIRT1280A1-12 à réseau 2D dans votre conception, y compris les possibilités de création d’un détecteur de type mosaïque à plus grand champ de vision et plusieurs matrices.
Les deux imageurs PIRT offrent une grande sensibilité et une haute résolution avec des formats haute définition, tout en fournissant une plage dynamique intra-scénique élevée avec une grande linéarité. Chaque matrice offre un vaste ensemble de gains programmables ou d’excellentes propriétés, ce qui la rend adaptée pour identifier les intensités de lumière les plus faibles ou pour détecter les petites variations de faible absorbance à des niveaux élevés de lumière du soleil. La grande plage de sensibilité de longueur d’onde de ces capteurs permet aux concepteurs de satellites d’utiliser le même détecteur pour n’importe quelle bande spectrale dans la plage de 400 à 1 680 nm (0,4 à 1,7 µm). La bande interdite directe naturelle des détecteurs InGaAs avec des paramètres de mailles identiques garantit même la progression de la réponse QE à haute sensibilité à travers ces longueurs d’onde, contrairement à la réponse faible et inégale affichée par les détecteurs à boîte quantique colloïdale (CQD) qui ont été récemment introduits sur le marché.